Magda et le Géant

© Mike Giant

Il est rigolo, le travail de Mike Giant. Au premier oeil très trash, avec son esthétique tatoo symétrique de flamèches et de serpents dans des cheveux longs de fille, et en même temps très propre, à cause de la douceur de sa plume, ou plutôt de son marteau-piqueur épidermique, car c'est d'abord par dessiner sous la peau des gens en noir et chair qu'a commencé l'artiste.
Impensable ! Un vulgaire tatoueur de talent, passé au «fine art», pourrait désormais se voir ouvrir les portes d'une galerie ? C'était possible aux États-unis, c'est maintenant possible en France.
Bravo, car c'est très beau, et pour les gonflés de la déco plutôt à l'aise avec le thème de la religion, il y a de quoi se payer de beaux cadres.
Une expo pésentée par Magda Danysz, galerie amie de l'art Américain underground à Paris, car elle a fait briller il y a peu un autre géant, l'affichiste Obey.

http://www.mikegiant.com